Relations de causalité entre l’économie souterraine et les variables macroéconomiques: application sur la Roumanie

Tudorel Andrei
Académie des Etudes Economiques de Bucarest

Introduction

Les transformations politiques et économiques qui ont eu lieu après 1989 ont déterminé des changements majeurs dans la régulation des activités économiques dans les pays de l’Europe de l’Est. Des taxes et des impôts plus élevés, mais aussi la législation dans ces pays, en changement continu, ont déterminé certains entrepreneurs de transférer leurs activités économiques dans la zone non officielle. Grâce au transfert des activités officielles dans la zone non officielle, les agents économique, en échange de l’acceptation des risques, sont exemptés de payer des impôts ou d’éviter un certain nombre d’obstacles bureaucratiques. Dans ces conditions, la taille de l’économie informelle a augmenté à plus de 30% dans la plupart des pays en transition (Schneider, 2005).
En Roumanie, la taille de l’économie souterraine, définie comme un pourcentage du Produit Intérieur Brut, est plus de 20% si elle est évaluée par la consommation d’énergie (Enste et Schneider, 2000) et plus de 45% si l’évaluation est réalisée par la méthode monétaire (French, Balaita et Ticsa, 1999). L’Institut National de la Statistique évalue l’économie informelle par la méthodologie des Comptes Nationaux, et sa valeur est d’environ 25-28% de l’économie formelle, calculée sur la base de PIB.

[Texte integral]

Romanian Statistical Review nr. 3 / 2011 – édition spéciale en français